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PAL 03 - Jim Shooter, l’histoire de Valiant + Archer & Armstrong

Il n'y a pas que Marvel et DC dans le monde des comics US.

Pour preuve, parlons de la série Archer et Armstrong et de son éditeur, Valiant.

Texte de la vidéo :

 
logo Valiant entertainment actuel

Avant de parler de la série en elle même il est bon de rappeler qu’elle s’inscrit dans le reboot de l’univers Valiant. Et, chose rare, cet univers a connu un redémarrage de qualité. Certains grands éditeurs devraient même s’en inspirer, mais je m’égare.

Le truc c’est que l’univers Valiant d’origine est peu connu en France, en grande partie parce qu’il n’a pas été publié dans nos contrées. Pourtant fut un temps où il s’agissait du troisième éditeur de comics book après Marvel et DC.

Alors on va effectuer un petit retour en arrière sur l’historique de la firme et de son fondateur, Jim Shooter.

SHOOTER CHEZ LES BIG TWO

Jim Shooter

Jim Shooter est né en 51 à Pittsburgh en Pennsylvanie dans une famille issue d’immigrés polonais. Il est donc encore très jeune lorsqu’en 1956 débuta l’âge d’argent des comics. Alors qu’il est alité suite à une petite opération il se mit à dévorer les aventures des héros DC avant de se plonger dans l’univers encore tout frais de Marvel.

Ces lectures créèrent chez lui une véritable vocation et alors qu’il est à peine âgé de 13 ans, et ne doutant de rien, il envoya au siège de DC quelques histoires de La Légion des Superhéros qu’il avait dessinées. Et le 10 février 1966, il reçut un coup de fil de Mort Weisinger qui souhaitait lui acheter les histoires qu’il avait écrites. Mais aussi l’embaucher pour écrire sur Superman et Supergirl.

Superman 1999, course contre le Flash. Dessin de Carmine Infentino

À l’âge de 14 ans, motivé par le besoin de gagner de l’argent pour soutenir sa famille alors en difficulté financière, et une fois l’année scolaire terminée, sa mère l’accompagna à New York pour signer un contrat avec DC.

Il commença sa carrière en écrivant et dessinant le numéro 346 d’Adventure Comics daté de juillet 1966. Numéro dans lequel il créa entre autres le personnage de Karaté Kid. Le mois suivant sorti le numéro 340 d’Action comics pour lequel il créa l’un des adversaires les plus connus de Superman, le parasite. Et, entre autres faits d’armes en août 1967, il scénarisera dans Superman 199 la première course entre le Kryptonien et le Flash de l’âge d’argent.

Autant dire que sa carrière dans le monde des comics commence plutôt pas mal.

Dessin de Carmine Infentino >

Une fois le lycée terminé, et alors qu’il a été accepté à l’université de New York, Shooter fut embauché par Marvel. Il se retrouve à devoir cumuler ses études avec 2 boulots puisqu’il n’a pas quitté DC. Enfin pas encore puisqu’au final il abandonnera pour des raisons financières ses études ainsi que son ancien poste pour se consacrer à plein temps à son travail d’éditeur chez Marvel. Malheureusement sa situation financière le contraint à rentrer à Pittsburgh et par là même à abandonner ce nouvel emploi.

Dès lors il multipliera les emplois à droite à gauche. Pour vivre, il fit la plonge, nettoya des voitures, devient gardien ou encore bûcheron. Jusqu’à ce qu’une agence de pub chercha à embaucher, je cite, « le gamin qui faisait des comics », ce qui lui permit de remettre en application son don pour manier les mots et le dessin.

Au bout de quelques années de ce régime, il fut contacté par un fanzine consacré à la Légion qui cherchait à l’interviewer. Le papier qui en découla le rappela au bon souvenir de l’industrie des comics et dans le milieu des 70's les Big Two lui proposèrent chacun un poste.

Il opta pour DC. En effet la proposition était plus alléchante financièrement et lui offrait de revenir sur des titres prestigieux comme Superman ou la Légion respectivement édités par Julius Schwartz et Murray Boltinoff. Malheureusement pour le jeune auteur ses relations avec ses éditeurs se révélèrent assez tendues. Shooter clamant par la suite qu’on le forçait à réécrire inutilement ses scénarios.

Son salut viendra de Marv Wolfamn, à l’époque éditeur en chef de Marvel, qui lui demandera en décembre 1975 de le rejoindre en tant qu’assistant éditeur et scénariste. Jim Shooter s’empressera d’accepter, et le 2 janvier 1976 il put ajouter ce nouveau poste à son CV.

Les bureaux de Marvel se Bob Camp

Les bureaux de Marvel se Bob Camp

Il y avait à l’époque un fort turn-over chez Marvel ce qui permit à Shooter de grimper rapidement les échelons de la firme. Et en 1978, à l’âge de 27 ans, il succéda donc à Archie Goodwin au poste d’éditeur en chef.

Poste auquel il pourra imposer sa patte, en tout cas bien plus que ses prédécesseurs, puisqu’à cette époque Stan Lee délaissait les comics et chercher à initier la production d’animés et de films.

The X-Men 137, septembre 1980, dessin de John Byrne et texte de Chris Claremont

The X-Men 137, septembre 1980, dessin de John Byrne et texte de Chris Claremont

Shooter, va s’immiscer dans les processus créatifs, en imposant des règles d’écritures ou de dessin par exemple. Mais il va aussi « professionnaliser » la production des comics Marvel en imposant des deadlines stricts aux auteurs. Ce qui le rendra relativement impopulaire auprès d’artistes habitués à un relatif bordel ambiant.

Secret wars Couverture de John Beatty, (spiderman noir) décembre 1984

Mais il va aussi superviser un certain nombre de runs mythiques comme les X-Men de Claremont et Byrne, le Thor de Simonson ou encore le Daredevil de Miller. Jim va aussi contribuer à favoriser la vente en magasin spécialisé en créant des comics comme Dazzler qui n’étaient distribués qu’en comics shop.

Il approchera l’éditorial du marketing pour favoriser la vente de jouets, et pour se faire il créera le premier cross-over impliquant tout l’univers Marvel avec Secret Wars.

Changer le costume d'un personnage, >

un moyen simple mais efficace

pour vendre des figurines.

Couverture de John Beatty,

décembre 1984.

new universe par John Romita Jr.

De plus il lancera aussi Epic, qui était un magazine de BD plus haut de gamme offrant des royalties aux auteurs. Magazine qui sera à l’origine de l’imprint du même nom et qui sera une sorte de Vertigo à la Marvel.

Et en 1986 il a l’ambition de créer un nouvel univers partagé avec The New Universe. Mais la nouvelle gamme ne prendra pas. Et étant de plus en plus souvent en conflit avec ses équipes créatives il se fera renvoyer en 1987. (Lors d’une soirée chez John Byrne les artistes firent un bûcher avec un mannequin à son effigie et après son départ il fut réalisé pour New Universe un comics ou la ville de naissance de Shooter était intégralement rasée. Ambiance !)

< Dessin de John Romita Jr.

LA CRÉATION D'UNE NOUVELLE MAISON D'ÉDITION

logo Valiant Comics premiere période

Mais Shooter, un tantinet revanchard sur les bords rassemble des investisseurs et tente de racheter Marvel Comics. Cependant la société sera rachetée par Ron Perelman qui put mettre plus de zéros sur son chèque. Alors l’ancien éditeur en chef arrive à convaincre en 89 ses associés de fonder la société Voyager Communications, société qui aurait une ligne de BD du nom de Valiant Comics.

L’objectif Shooter est en effet de continuer à publier des histoires de superhéros et, à terme, de concurrencer Marvel et DC Comics. Pour se faire, il rachète le catalogue de héros de Gold Key Comics qui avait cessé ses activités en 1984.

Couverture d'un comic book Battlemania par Steve Ditko

Mais les investisseurs ne sont pas aussi enthousiastes. Ils préfèrent en effet créer des partenariats avec Nintendo et la World Wrestler Federation. En effet ces marques génèrent des millions de dollars et sous pression Shooter est obligé d’admettre que le risque moins grand que de se positionner en concurrent direct des Big Two.

Cependant ces comics sous licences ne marchent pas et malgré diverses stratégies pour limiter les coûts de production Valiant perd de l’argent. Aussi les investisseurs décident ils de finalement laisser Shooter faire son job d’éditeur comme il l’entend.

< Dessin de Steve Ditko

Et donc en mai 1991 apparaît un premier comic book tiré des licences de Gold key, Magnus Robot Fighter 1, suivit en septembre par Solar Man of the Atom. En janvier 1992 sort la première création originale Valiant avec Harbinger numéro 1, puis ce sera au tour de X-O Manowar, Rai et Shadowman.

En terme de marketing Valiant mettra en place un certain nombre d’innovations, ou monstruosités ayant engendré la folie spéculative des 90's, ça dépend à qui vous demandez. Par exemple c’est cette firme qui, la première, fera des comics à la couverture chromés ou des numéros 0.

En 1992 pour consolider l’univers partagé qui vient d’être créé est mis en place un cross-over impactant toutes les séries et en engendrant d’autres. C’est ainsi qu’apparaît Eternal Warrior, Bloodshot, Ninjak, H.A.R.D. Corps, Second Life of Dr. Mirage et surtout la série Archer and Armstong qui prendra vie grâce aux dessins de Barry Windsor-Smith. Mais on y reviendra.

Dessin de Anthony Castrillo

En 1993, grâce au bouche-à-oreille et à la qualité de ses comics, Valiant détient 12 % de parts de marché (pour info la même année Marvel était à 30 %). Bref c’est un peu ce que Marvel était quelques décennies plutôt, la petite boîte qui monte avec un nouvel univers partagé.

Mais les investisseurs réclament des profits rapidement et des dissensions entre eux et Shooter commencent à apparaître. L’éditeur en chef est à nouveau remercié et en 1993 il fondera Defiant Comics.

SOUS LE CONTRÔLE D'ACCLAIM

L’histoire de Valiant devra donc continuer sans lui. Malgré la nouvelle direction et l’utilisation d’autres personnages de Gold Key, ou un cross-over avec les séries de la fraîchement créé Image comics, les comptes ne se redressent pas. Et en 1994 Voyager Communications est revendu à l’éditeur de jeux vidéo Acclaim.

logo acclaim/valiant

Au début cela représente peu de changements pour Valiant qui en profite pour sortir des rééditions et tente de renouveler le succès du premier cross-over de l’éditeur. Il faudra attendre 96 pour que l’influence d’Acclaim se face réellement sentir pour le lecteur avec un premier redémarrage de l’univers.

Renommé Acclaim/Valiant l’éditeur débauche des grands noms comme Mark Waid, Garth Ennis ou Warren Ellis pour chapeauter cette refonte.

Pour attirer de nouveaux lecteurs, d’autres superhéros vont être créés. Ainsi naquirent Quantum and Woody, mais aussi, Dr Tomorrow, Troublemakers, ou l’équipe purement féminine des Trinity Angels.

En parallèle la maison mère se sert de l’éditeur comme réservoir à licence. Ainsi X-O Maonwar, Turok, ou Shadowman deviennent des jeux vidéo qui remporteront un certain succès.

Jeu vidéo Iron Man X-O Manowar in heavy metal

Mais si les jeux se sont bien vendus, certains lecteurs ont mal vécu la mise à la trappe de l’ancienne continuité. Et en 99, l’éditeur à nouveau sur une pente descendante décide de rappeler Jim Shooter, accompagné de Jim Starlin, pour scénariser un évent qui devait faire le pont entre les deux continuités. Mais c’est déjà trop tard, commercialement ce sera un échec, au point que sur les 6 numéros prévus seulement 3 seront distribués. Et au début de l’an 2000 Acclaim décide d’arrêter les frais et ferme sa branche comics.

Mais côté jeux vidéo ce n’est pas la joie non plus. Entre une mauvaise publicité, des procès, la perte de licences sportives, la régression du marché de l’arcade et plus de 100 millions de dollars de dette, Acclaim est obligé de se déclarer en faillite en 2004.

MORT ET RENAISSANCE

En 2005, le catalogue de personnages est mis aux enchères pour éponger une partie des dettes. Les licences Gold Key que sont Solar, Magnus, et Turok, retournent via Random House à Western Publishing à qui elles appartenaient au départ. (Elles ont encore bougé plusieurs fois depuis, mais je vais m’arrêter là)

Le catalogue des créations originales de Valiant est lui racheté en 2005 par Dinesh Shamdasani et Jason Kothari accompagnés d’un groupe d’investisseurs.

1° logo valiant entertainement

Ils baptiseront la nouvelle société Valiant Entertainment. Et plutôt que de se lancer tête baissée dans la production de suites des anciennes séries ou dans l’édition d’un nouveau reboot que personne n’attendait, ils vont jouer la carte de prudence.

Pour commencer, ils vont faire des rééditions en hardcovers du premier univers Valiant. Ce qui le rappela à la mémoire des plus vieux fans. Ces rééditions bénéficiant d’histoires courtes inédites écrites par Jim Shooter et d’une nouvelle colorisation.

Si cela a pu redonner un peu de visibilité à l’éditeur ça a surtout préparé le reboot de l’été 2012. Ce dernier commença avec les versions modernisées de X-O Manowar, Harbinger, Bloodshot, et enfin la BD qui a motivé cette vidéo, Archer and Armstrong.

L'univers Valiant par Pere Pérez

ARCHER ET ARMSTRONG PREMIÈRE ÉPOQUE

Page d'Archer et Armstrong par Barry Windsor-Smith

Quand il y a quelques années Panini a cherché à introduire Valiant j’ai été, comme beaucoup je pense, assez sceptique devant ce nouvel univers super héroïque. Pour être franc j’y suis même allez à reculons. Au final j’ai découvert plusieurs séries de qualités. Mais celle qui m’a véritablement fait aimer cet univers c’était Archer and Armstrong.

La série existait déjà dans l’ancienne continuité, même si elle n’apparut qu’à partir du cross-over Unity mis en place par Jim Shooter. Et, bien que Shooter et Layton aient écrit le numéro 0 qui présente l’origine du duo de héros et aient travaillé au scénario des épisodes prenant place au sein de l’évent, on peut facilement considérer que la série est en fait une création de Barry Windsor-Smith. En effet à l’exception de quelques épisodes il se chargea du scénario et du dessein.

< Dessin de Barry Windsor-Smith

À l’époque Windsor-Smith était le directeur artistique de l’éditeur. En caricaturant un peu si Shooter était l’équivalent de Stan Lee, alors Windsor-Smith était son Jack Kirby.

Connu pour des runs mythiques sur Conan, les X-men ou encore Wolverine l’artiste utilise toute son expérience pour raconter son histoire. Celle d’un fils de pasteur dont les parents se révèlent être en réalité des tueurs sadiques qui vont tenter de l’assassiner pour effacer toutes traces de leurs forfaits. Il va fuir et se réfugier dans un monastère oriental où il apprendra à maîtriser les arts martiaux avec une facilité déconcertante afin d’arrêter ses géniteurs. Mais à son retour aux USA il va découvrir que ses parents ont déjà été arrêtés. Ne sachant quoi faire de son existence, mais souhaitant agir pour le bien il va rencontrer Armstrong un vagabond alcoolique et vulgaire pourchassé par une secte qui voit en lui l’antéchrist. En effet le sans-abri est en réalité un immortel que la secte, qui s’est infiltrée dans toutes les grandes organisations, essaye de tuer depuis des milliers d’années.

Couverture du n'uméro double Archer&Armstrong Eternal Warrior de Barry Windsor-Smith

Dessin de Barry Windsor-Smith

Voilà le point de départ de l’histoire, mais je vais m’arrêter là pour laisser des surprises aux curieux.

LE REBOOT D'ARCHER ET ARMSTRONG

Archer & Armstrong # 15 Couverture de Clayton henry

C’est sur ce schéma de base que Fred van Lente va construire son histoire lors du reboot de 2012.

Et bien entendu il va moderniser le concept. Par exemple si les parents d’Archer sont toujours des pasteurs ce sont surtout des tartufes à la tête d’une organisation créationniste pesant de toute son influence sur la scène politique. Du reste leur église fait partie de la secte, ce qui fait que la rencontre entre en Archer et Armstrong n’est plus dû au hasard.

La secte a aussi été relookée. Il faut dire que depuis les années 90 les théories du complot impliquant des sociétés secrètes ont fleuri dans tous les sens.

Et bien vous savez quoi ? Si on en croit ce comics, elles sont toutes vraies, que ce soit les financiers sacrifiant au veau d’or, les nazis planqués dans l’Himalaya, Elvis ayant été vu vivant ou encore l’armée américaine travaillant sur des soucoupes volantes, et j’en passe. Et non seulement tout est vrai, mais en plus tout est lié.

< Couverture de Clayton Henry

Et là où Van Lente fait très fort, c’est qu’il arrive à relier entre eux de nombreux concepts déjantés, mais aussi à y cacher son point vu sur notre société moderne.

Par exemple sous couvert d’humour et d’action Van Lente nous montre clairement les « 1 % » profiter du réchauffement climatique tout en faisant du lobbying pour nier son existence. Il nous montre une nonne rejetant le fanatisme religieux au détour d’une case ou encore les soldats anonymes se révolter contre l’exploitation dont ils sont victimes. Et sous sa plume les puissants, les maîtres secrets du monde, se transforment peu à peu en ce qu’ils sont, de ridicules bouffons.

Les 1% dans Archer & Armstrong dessinés par Clayton Henry

Dessin de Clayton henry

Mais une bonne histoire c’est aussi des personnages et là aussi Van Lente fait des merveilles. Dans cette version le couple Archer et Armstrong c’est un peu Laurel et Hardy qui remplaceraient Indiana Jones dans sa quête d’artefacts mythiques.

Archer & Armstrong #12 Couverture de Juan Doe

Mais ce duo, au sein duquel se développe un rapport fraternel, même si on est pas toujours certain de savoir qui est réellement l’adulte responsable, c’est aussi une confrontation de points de vue, un échange de philosophies de vie entre le candide, pure et idéaliste Archer et Armstrong, un hédoniste désabusé qui noie sa mélancolie dans le vin, la poésie, et les femmes.

Enfin Van Lente fait de sa série le liant du nouvel univers partagé. Si les lecteurs de comics ne seront pas surpris de voir débarquer dans ces pages d’autres personnages de l’éditeur, certains dialogues font aussi état de manière cryptique à des événements prévus pour plus tard. Prêtez sur ce point une attention toute particulière aux paroles prononcées par Ivar, l’un des frangins de mon nouveau colosse préféré, lors de son retour.

Pour la partie graphique, on a droit à une valse de dessinateurs. Mais dans l’ensemble leur style est assez proche pour que le passage de l’un à l’autre ne nous sorte pas de la lecture. Le dessin est clair et détaillé, et l’action bien découpée. Ce qui vaut mieux, tant les personnages semblent toujours être en train de courir. Enfin bref c’est beau.

Couverture de Juan Doe >

L'ÉDITION FRANÇAISE

Couverture de l'édition intégrale de Bliss; dessin de Pere Pérez

Vous l’aurez compris j’aime cette série. Et l’édition d’un bel intégral bardé de bonus par Bliss comics n’a pu que me ravir. Comme d’habitude ce jeune éditeur a fait un sacré boulot.

Malgré tout certains, possédant déjà les trois tomes édités par Panini pourraient rechigner à se procurer un volume dont ils ont déjà une partie conséquente. À cela je dis point d’inquiétude. Bliss ayant le bon goût de sortir la série dans une version numérique qui ne vous oblige pas à tout reprendre du début. D’ailleurs le petit prix de cette version pourrait être utile pour celles et ceux qui auraient peur de se lancer dans une nouvelle série, voir un nouvel univers, sans en avoir un avant-goût.

Mais je vais m’arrêter là avant de me changer en commercial de Bliss Comics.

Bref si vous avez envie de savoir où est passé la colonie perdue de Roanoke, pourquoi les petits gris sont obsédés par les sondes anales ou quel lien unit le saint Graal et Bruce Lee, lisez Archer et Armstrong.

< Couverture de Pere Pérez

 

Sources :

Howe, S. Marvel Comics : L'histoire secrète. Panini (2015).

[Conférence] Bliss Comics (Paris Comics Expo 2016) : http://www.lescomics.fr/pce-2016-conference-bliss-comics/

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Sur ce blog je vais donner mon avis, pour le meilleur et pour

le pire, sur ce que j’ai lu en BD (principalement d’origine anglo-saxonne, mais pas seulement).

 

Pour mes vidéos, en plus de fournir des liens pour les visionner, je vais en fournir ici les textes afin que ceux qui n’apprécient pas ce média puissent tout de même en profiter.

 

Et puis je ne m’interdis pas de quitter de temps à autre le 9° art pour aborder d’autres trucs de geek.

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